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Articulations: quand le mouvement commence à faire mal

Les articulations sont ce à quoi nous pensons rarement… jusqu’à ce qu’elles commencent à faire mal.

Et même alors, on n’y prête pas immédiatement attention. Réfléchissez : combien de fois avez-vous entendu les aînés dire « j’ai mal partout » ? Les genoux, le dos, les doigts — « c’est l’âge », « c’est normal », « tout le monde passe par là ». Dès l’enfance, nous intégrons l’idée que la douleur articulaire est une étape normale de la vie adulte. Ça fait mal ? Je vais supporter. Ça craque ? Peu importe. Le mouvement est limité ? Au moins, ça ne fait plus mal.

Nous nous habituons à la douleur. Nous la considérons comme une composante de la vie. Mais les articulations ne supportent pas l’ignorance. La douleur n’est pas normale. C’est un signal. Et plus on l’ignore, plus la conséquence est brutale.

Douleur, craquement, raideur, lourdeur — cela semble être de la fatigue, de l’âge, une surcharge. Mais ce sont justement ces « petits détails » qui marquent le début de la dégradation. Elle progresse lentement, sans grand avertissement, jusqu’au jour où il devient difficile non seulement de courir, mais simplement de marcher, de monter des escaliers, de se pencher ou de se lever du lit.

Ce n’est ni rare, ni exceptionnel. Les maladies articulaires figurent parmi les trois principales causes d’incapacité chez les adultes en France. Et elles touchent des personnes de plus en plus jeunes.
  • 50 % des adultes en France souffrent déjà de douleurs articulaires.
  • 9 à 10 millions de personnes vivent avec un diagnostic d’arthrose, et ce chiffre pourrait être encore plus élevé si l’on tient compte des cas non diagnostiqués.
  • En 30 ans, le nombre de cas d’arthrose a augmenté de 50 %.
  • Les douleurs musculo-squelettiques chroniques sont la première cause d’invalidité chez les femmes.
Si vous ressentez une douleur dans les genoux, un craquement articulaire, une raideur de mouvement — ce n’est pas l’âge. C’est un signal. Et plus vous réagissez tôt, plus vous avez de chances de conserver votre mobilité et d’éviter une opération.
Les articulations : quand le mouvement commence à faire mal
Articulations et maladies associées : une chaîne à ne pas négligerLa douleur articulaire ne vient presque jamais seule. Dès qu’une personne commence à bouger moins, tout un enchaînement de perturbations se met en place dans le corps. Ce n’est pas seulement l’appareil locomoteur qui souffre — le métabolisme, le cœur, les vaisseaux, même le mental sont affectés.

Thromboembolie : un des risques les plus graves mais souvent ignorés. Moins de mouvement signifie une stagnation sanguine dans les veines. Cela favorise les caillots. Un seul peut bloquer une artère pulmonaire — une embolie pulmonaire qui, dans 30 % des cas, est fatale. Sans avertissement. Sans seconde chance.

Surpoids : une mobilité réduite diminue les dépenses d’énergie, donc favorise la prise de poids. Chaque 5 kg en trop, c’est +30 kg de charge sur les genoux à la marche.

Diabète et syndrome métabolique : la sédentarité réduit la sensibilité à l’insuline. Le taux de sucre monte, le risque de diabète de type 2 augmente, ainsi que ses complications.

Hypertension : le manque d’activité réduit l’élasticité des vaisseaux, altère le tonus et la circulation. La tension monte. Et le cœur est plus sollicité.

Athérosclérose : le mode de vie sédentaire accélère le dépôt de cholestérol sur les parois vasculaires. Cela augmente les risques d’AVC et d’infarctus.

Inflammations chroniques : l’inflammation articulaire déborde sur tout l’organisme. Elle détruit les tissus, les vaisseaux et les organes internes.

Dépression et anxiété : douleur constante, perte de mobilité, qualité de vie en baisse — cela pèse lourd sur le moral. La personne se sent vieille, malade, impuissante. Cela aggrave l’état général et réduit la volonté de se soigner.

Voilà pourquoi il ne faut pas «attendre que ça passe».
Ce n’est pas seulement une question de douleur à la marche. C’est une question de santé globale, de longévité et de qualité de vie avec l’âge.
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Avez-vous du mal à vous lever le matin ? Vos genoux ou votre bas du dos vous semblent-ils « étrangers » pendant les premières minutes ?

Cela signifie que vos articulations ne reçoivent pas une nutrition suffisante pendant la nuit. L'inflammation s'intensifie au repos, et au réveil, les articulations deviennent moins mobiles. C’est l’un des premiers signes de l’arthrose.
Vous est-il déjà arrivé que vos articulations craquent en bougeant — surtout les genoux ou les épaules ?

Le craquement est un signal que le cartilage s’amincit. Les surfaces articulaires frottent l’une contre l’autre sans amortissement, et si rien n’est fait, cela peut entraîner une dégradation mécanique des articulations.

Remarquez-vous qu’il est devenu plus difficile de monter les escaliers ou de marcher longtemps ?

L’articulation perd son amorti naturel, les muscles s’affaiblissent, l’inflammation limite les mouvements. Chaque pas devient une charge qui accélère l’usure.
Une sensation de lourdeur dans les jambes, surtout le soir ?
Ce n’est peut-être pas simplement de la fatigue. La diminution de la mobilité entraîne une stagnation du sang dans les veines. C’est la première étape vers les varices et, dans les cas graves, vers la formation de caillots. Un seul caillot peut devenir mortel.

Si vous vous êtes reconnu ne serait-ce que dans un seul de ces signes — ce n’est ni de la « fatigue », ni une « norme ». Ce sont des signes que votre articulation perd en mobilité, et que le cartilage n’est plus correctement nourri.

Au début — une légère raideur le matin. Ensuite — un craquement, qui n’existait pas avant. Et puis — vous arrêtez de courir, de monter, de vous pencher. Vous changez d’itinéraire. Vous évitez les mouvements. Vous vous y habituez. Pendant ce temps, l’articulation continue de se dégrader.
C’est ainsi que commence l’arthrose. C’est ainsi que l’inflammation s’installe. C’est ainsi que la mobilité se perd — non pas d’un coup, mais lentement.
Pourquoi la douleur n’est pas juste un symptôme, mais un avertissement
Le cartilage articulaire ne fait pas mal. Il s’use — en silence. La douleur commence quand l’inflammation atteint les nerfs. Ou lorsque les os commencent à frotter directement l’un contre l’autre.

C’est pourquoi la douleur n’est pas le début, mais le milieu du processus. Et plus vous attendez, plus le risque est élevé de :

  • perte de mobilité,
  • douleur chronique,
  • nécessité d’une opération.
Ce qui détruit les articulations :
Il n’y a presque jamais une seule cause. Le plus souvent, l’articulation se détériore sous la pression de plusieurs facteurs combinés qui se renforcent mutuellement.

Maladies systémiques : diabète, hypertension, obésité

Ces états augmentent l’inflammation dans tout le corps. Le diabète affecte les nerfs et les capillaires, l’obésité augmente la charge sur les articulations, et l’hypertension perturbe la microcirculation. Ensemble, ils créent un terrain favorable à une dégradation deux à trois fois plus rapide de l’articulation.

Mode de vie sédentaire = mauvaise circulation

Les articulations sont nourries par les capillaires et les tissus péri-articulaires. Si la circulation est altérée — par exemple en raison de l’inactivité ou de problèmes vasculaires — le cartilage et les ligaments ne reçoivent pas les nutriments nécessaires. Leur usure s’accélère.

Usure du cartilage (arthrose)

Le cartilage protège les os du frottement. Il est fin, mais solide. Lorsqu’il diminue, les os entrent en contact direct — provoquant douleur, inflammation et destruction. L’arthrose, c’est de l’usure. Elle évolue lentement, mais irréversiblement.

Inflammation (arthrites, goutte)

Même si le cartilage est encore présent, l’inflammation peut détruire l’articulation de l’intérieur. Dans l’arthrite, le système immunitaire attaque ses propres tissus. Dans la goutte, les cristaux d’acide urique endommagent la surface articulaire. Cela provoque œdème, douleur, rougeur et perte de mobilité.

Traumatismes et micro-lésions

Tout peut commencer par une contusion, une entorse ou une petite blessure mal soignée. L’articulation « sort » de son mode habituel, ce qui déclenche une réaction en chaîne : œdème, surcharge, inflammation, destruction.
Ces conditions augmentent l’inflammation dans tout le corps. En cas de diabète, les nerfs et capillaires souffrent ; avec l’obésité, la charge articulaire augmente ; avec l’hypertension, la microcirculation est altérée. Ensemble, elles accélèrent la destruction articulaire 2 à 3 fois plus vite.
Pourquoi les crèmes et comprimés ne résolvent pas le problème
Oui, on se sent mieux. La douleur recule. On croit que tout est revenu à la normale. Mais ce soulagement est temporaire. Les comprimés et crèmes ne font que réduire l’inflammation. Ils ne soignent pas l’articulation, ne régénèrent pas le cartilage, n’améliorent pas la nutrition des tissus. Dès que leur effet disparaît — le processus continue. En silence, sans symptômes. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Le cartilage ne repousse pas. L’articulation ne se régénère pas seule. Si vous vous contentez de calmer la douleur — vous perdez du temps. Et lorsque la douleur revient, il se peut qu’il ne reste presque plus de cartilage. Aucun médicament n’y pourra plus rien. Il ne restera que l’opération. Ou une prothèse.
Ce dont les articulations ont vraiment besoin :
L’articulation n’a pas besoin d’un comprimé antidouleur, mais d’un soutien de l’intérieur :

  • Éliminer l’inflammation. Doucement, sans agressivité, sans effet secondaire digestif.
  • Améliorer la microcirculation. Pour que les nutriments atteignent réellement le cartilage et les tissus.
  • Soutenir le cartilage. Glucosamine, collagène, vitamines, minéraux — ce sont les « briques » dont l’organisme a besoin pour réparer les surfaces articulaires.
  • Réduire la charge. Surtout en cas de surpoids : chaque 5 kg en trop équivaut à +30 kg sur les genoux en marchant.
  • Normaliser le métabolisme. Le diabète, l’hypertension, l’athérosclérose — tout cela nuit à la nutrition articulaire et accélère sa destruction.
Ce n’est pas une cure d’une semaine. Ce n’est pas une crème à appliquer de temps à autre. C’est un soutien global — chaque jour, avec constance, sans brutalité.
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